Pelé, la feinte du siècle, la feinte du millénaire

L’Histoire est à ceux qui l’écrivent. L’Histoire du football appartient donc aux joueurs, particulièrement à cette catégorie de joueurs qui resteront dans les mémoires grâce à leur talent en général, mais aussi parfois grâce à une action d’éclat. Une action durant laquelle ils ont imaginé et réussi un geste pourtant inimaginable et irréalisable.

Tous les vendredis, passement de jambes, vous propose de découvrir ou redécouvrir une action incroyable, restée dans la légende du foot. Il ne s’agit pas forcément d’un but, il ne s’agit pas toujours d’efficacité. Il s’agit de magie, de génie, d’invention.

Article premier: Pelé, la feinte du siècle, la feinte du millénaire

Nous sommes en 1970, durant la Coupe du Monde au Mexique. Le Brésil assumera pleinement le statut de favori que nombre d’observateurs lui prêtaient avant l’épreuve, en survolant le tournoi, une victoire en finale 4-1 contre l’Italie faisant office de bouquet final. (L’équipe du Brésil ’70 est d’ailleurs aujourd’hui encore considérée comme l’une des meilleures équipes de l’Histoire).

Il s’agit du premier Mondial retransmis en couleur par les télévisions du monde entier, Pelé et consorts avaient donc tout prévu pour flamber. Mais paradoxalement, c’est une action n’étant pas conclue par un but qui restera dans toutes les mémoires :

Durant la demi-finale contre l’Uruguay, Pelé tente et réussi une feinte hallucinante en forme de grand pont sans toucher le ballon sur le gardien Ladislao Mazurkiewicz, tout de même élu meilleur gardien du tournoi. Ce geste est aussitôt baptisé « la feinte du siècle ».

Le Roi expliquera plus tard qu’il connaissait le gardien, avait analysé son comportement avant le match. Il savait qu’il se focalisait sur les jambes plus que sur la balle. Cela lui aurait donné le culot de tenter une folie que peu de joueurs auraient tenté lors d’un face à face en demi-finale de Coupe du Monde, alors que le score est d’un but partout…

Yan O.

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